Tourisme

La position géographique de la Tunisie au sud du bassin méditerranéen, avec 1 300 kilomètres de côtes en grande partie sablonneuses, un climat méditerranéen chaud l’été et doux l’hiver, un patrimoine civilisationnel très riche (huit sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco) et surtout un coût bas du séjour touristique, font de ce pays l’une des principales destinations des touristes européens en Afrique et dans le monde arabe (quatrième pays le plus visité après l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Maroc) : la Tunisie a accueilli 7 048 999 visiteurs en 2008. Elle s’est d’ailleurs fixée pour objectif de se rapprocher des dix millions de touristes à l’horizon 2014.

« Les Algériens et les Libyens aisés viennent se faire soigner ici car leur pays ne dispose pas d’infrastructures médicales performantes. Nous accueillons également des Britanniques lassés de devoir attendre des mois avant de pouvoir se faire opérer dans leur pays. Enfin, de plus en plus de gens ont recours à la chirurgie esthétique. »
Les recettes du secteur atteignent 55 millions de dinars en 2006, en augmentation de 22,2 % par rapport à l’année précédente. L’attractivité est accentuée par les tarifs entre 40 et 70 % moins élevés que ceux pratiqués en Europe ; ils sont par ailleurs exonérés de la TVA de 6 %.

En 2008, celle-ci se partage de la manière suivante : Libyens (1 776 881 visiteurs), Français (1 395 255), Algériens (968 499), Allemands (521 513), Italiens (444 541), Britanniques (254 922) et Polonais (207 531)1. Ce groupe de tête tend toutefois à se diversifier par rapport à 2007, notamment vers l’Europe de l’Est — avec une hausse de 39,6 % pour les Polonais et 14,1 % pour les Russes — mais aussi vers les pays voisins, avec une hausse de 14,4 % pour les Libyens ; les marchés turc, britannique, autrichien, tchèque et espagnol connaissent en revanche des décrochages importants1. Toutefois, la clientèle maghrébine fréquente peu les hôtels préférant le système de la location chez l’habitant : les entrées des clients maghrébins représentent 40,6 % des entrées totales en 2002 mais seulement 6,6 % des arrivées dans les hôtels3.
Activités aux multiples facettes

- Djerba (30,46 % des nuitées en 2008)
- Sousse (25,15 %)
- Nabeul-Hammamet (20,87 %)
- Sfax-Monastir (13,41 %)
- Yasmine Hammamet (10,11 %)

- Tabarka
- Bizerte (extension prévue pour 2011)
- Gammarth (inauguration prévue en 2012)
- Sidi Bou Saïd
- Yasmine Hammamet
- El Kantaoui
- Monastir
- Sfax
- Houmt Souk

- La région de Gafsa et du Jérid, avec les oasis de Tozeur, Nefta et les oasis de montagne (Chebika, Midès et Tamerza), qui est la mieux équipée en infrastructure hôtelière et abrite les plus grandes oasis de la Tunisie
- La région du Nefzaoua avec les deux oasis Kébili et Douz (au sud-est du Chott el-Jérid), Douz constituant le point de départ de nombreuses méharées vers le grand sud
- La région des habitations troglodytes de Matmata et des villages berbères qui l’entourent comme Béni Zelten, Tamezret, Zrawa et plus au nord Toujane, sur la route de Médenine
- La région de Tataouine et les 65 ksours qui l’entourent, Tataouine étant un point de départ pour découvrir le désert du Sahara

« Les Algériens et les Libyens aisés viennent se faire soigner ici car leur pays ne dispose pas d’infrastructures médicales performantes. Nous accueillons également des Britanniques lassés de devoir attendre des mois avant de pouvoir se faire opérer dans leur pays. Enfin, de plus en plus de gens ont recours à la chirurgie esthétique. »
Les recettes du secteur atteignent 55 millions de dinars en 2006, en augmentation de 22,2 % par rapport à l’année précédente. L’attractivité est accentuée par les tarifs entre 40 et 70 % moins élevés que ceux pratiqués en Europe ; ils sont par ailleurs exonérés de la TVA de 6 %.